Nouvelles SC Nes de Vie Russe

Ce livre historique peut avoir de nombreuses fautes de frappe, le texte manquant, des images ou des index. Les acheteurs peuvent telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans fautes de frappe) de l'editeur. 1863. Non illustre. Extrait: ... VIII Le soir du meme jour madame Stakof etait assise dans son salon et se disposait a pleurer. Avec elle se trouvaient son mari et un certain Ouvar Ivanovitch Stakof, oncle au troisieme degre de Nicolai Artemievitch: c'etait un cornette en retraite, age de quelque soixante ans, d'une obesile qui touchait a l'immobilite, aux yeux jaunatres et endormis, aux levres grosses et decolorees, a la figure terne et bouffie. Depuis le jour de sa demission, il n'avait point quitte Moscou, vivant d'une petite rente dont sa femme, qui etait de la classe des marchandes, lui avait legue le capital en mourant. Il ne faisait absolument rien, et probablement ne pensait pas davantage, ou du moins gardait ses pensees pour lui. Une fois seulement dans sa vie il s'etait emu et avait montre quelque activite: c'etait a propos d'un instrument nouveau qui se trouvait a l'exposition universelle de Londres, et dont il avait lu la description: le contrebombardon. Il voulait faire venir un de ces instruments, et avait meme demande comment il pourrait envoyer l'argent necessaire pour son acquisition, et a quelle maison de commerce il ferait bien de s'adresser. Ouvar Ivanovilch portait une ample redingote couleur tabac et une cravate blanche; il mangeait souvent, et beaucoup, et dans les circonstances embarrassantes seulement, c'est-a-dire chaque fois qu'il se trouvait oblige d'exprimer une opinion quelconque, il agitait convulsivement en l'air les doigts de sa main droite, en commencant par le pouce, et disait avec effort: - Il faudra...