Histoire Des Philosophes Et Des Th Ologiens Musulmans; (de 632 1258 de J.-C.) SC Nes de La Vie Religieuse En Orient

Ce livre historique peut avoir de nombreuses fautes de frappe, le texte manquant, des images ou des index. Les acheteurs peuvent telecharger une copie gratuite scannee du livre original (sans fautes de frappe) de l'editeur. 1878. Non illustre. Extrait: ... QUATRIEME QUESTION Mettre en lumiere les circonstances principales qui ont pu contribuer a la ruine de la philosophie dans le khalifat d'Orient. Les circonstances ou les causes qui n'ont pas permis a la philosophie de triompher de la theologie en Orient pendant le khalifat sont de plusieurs ordres: politiques, sociales, religieuses et administratives, materielles, intrinseques (ou dependantes de la philosophie elle-meme). I. -- CAUSES POLITIQUES. La reunion des pouvoirs spirituel et temporel entre les mains des khalifes ne pouvait que favoriser le maintien de la religion officielle et rendre vains les efforts de la philosophie pour constituer un nouveau systeme. En d'autres termes, l'unite autocratique de Mahomet, celle du livre et du sabre, devait necessairement absorber le savoir et le vouloir dans le pouvoir. Le khalifat, transforme en monarchie, conserva ses fonctions essentielles: le souverain s'efforcait toujours de faire observer les preceptes et les pratiques de la religion, et tachait de suivre le sentier de la verite (1). Une circonstance excessivement favorable au maintien de l'orthodoxie est dans ce fait que la couronne, a partir des Abbassides, ne cessa de rester dans la famille de Mahomet. Meme lorsque le khalifat d'Orient se disloque et que le sultanat et le khalifat deviennent deux pouvoirs distincts, les conquerants etrangers prennent grand soin de reconnaitre, par un sentiment de piete, la suprematie des khalifes. On se rappelle le zele pieux avec lequel Togrul-beg tint la bride de la mule du khalife El-Kaim. On connait l'empressement de Nouredd...